Communiquer est sans doute l’un des mots les plus galvaudés. Trop de communication tue la communication, on le sait, et pourtant l’information n’a jamais été aussi pléthorique. Dès lors, communiquer et se faire entendre est devenu l’un des enjeux majeurs pour les acteurs politiques et économiques. La plupart des choses dites ou écrites manquent leur cible et leur impact.

Le citoyen est un géant en matière d’information et un nain en matière d’action lorsqu’on fait de la communication, on veut faire trois choses en même temps :
partager, convaincre, séduire. Souvent, de manière concomitante.
Or il s’agit de façonner sa communication de manière à utiliser la fonction conative du langage pour agir ses son public cible, « Dire, c’est faire »). Conative vient du latin "conari" qui veut dire agir sur l'autre.
Pour ce faire, il faut se doter des outils adéquats pour être un bon « leader communicationnel ». Il faut avoir quelque chose à dire. Comme on est dans le tout-communication, l’enjeu est d’avoir une communication politique ou économique qui soit impactant sur les publics-cibles ».
Mais d’abord, il faut comprendre quel type de leader on est.Il y a trois types de leaders : le  leader directif, le leader narcissique, et le leader paternaliste. « Le bon leader doit être l’un des trois types, en fonction des circonstances. Parfois, il doit être directif assertif. Parfois, il doit être narcissique, en prenant l’image ou la réputation sur ses épaules et monter au front, notamment lors d’une gestion de crise. Enfin, le leader doit être paternaliste lorsqu’il faut motiver et souder les équipes. Il s’agit donc d’adapter son mode de leadership communicationnel.
Une règle d’or : « Le message perçu est plus important que le message émis ». Quand on est dans l’acte de la communication, il faut avoir la capacité de se mettre à la place des récepteurs, et de comprendre les outils que l’on utilise (si on tweete par exemple, on doit savoir qu’on aura moins d’impact que si l’on publie une grande interview dans un magazine).
Il faut s’approprier les techniques permettant d’améliorer l’impact de la communication. « Le but étant de toucher les publics que l’on vise, avec l’intention claire, le bon ton, le bon message, tout en étant prêt à répondre aux questions désobligeantes ».
http://www.bilan.ch

Le Parc de Niokolo Koba est l’une des plus grandes réserves d’animaux de la région ouest-africaine. Cet espace a été érigé en parc national le 19 août 1954 dans le but de protéger les espèces animales et végétales menacées de disparition. En raison de la présence des communautés locales dans le parc, il couvrait à cette époque une superficie totale estimée à 260000 hectares. Neuf ans après l’accession du Sénégal à la souveraineté internationale, l’Etat décide de déplacer tous les occupants du parc. Ces communautés majoritairement dominées par des mandingues, peulhs, bediks et bassari se voient obligées de quitter la terre de leurs ancêtres pour s’installer dans les alentours du parc. A l’heure actuelle ce milieu naturel couvre 913000 hectares et est à cheval entre les régions de Kédougou, Tambacounda et Kolda. Et il compte 330 espèces d’oiseaux, 80 espèces de mammifères, 60 espèces de poissons, 36 espèces de reptiles et environ 1500 espèces de plantes naturelles (CSE, 2010). La diversité floristique et faunique du parc fait qu’il est classé depuis 1981 comme Patrimoine Mondial et Réseau Mondial de Réserve de Biosphère par l’UNESCO. Ce Patrimoine est néanmoins confronté à d’énormes difficultés.
Au niveau du parc national de Nikolo Koba plusieurs problèmes paralysent son bon  fonctionnement. D’abord, le sous-effectif des agents de terrain, le manque criard de matériels de surveillance, de moyens de transport et le mauvais état des  voies de communication rendent très vulnérable les agents et les animaux de cette aire protégée.  Le conservateur du parc ne cesse de dénoncer les menaces qui pèsent sur ses hommes et sur les animaux qu’ils surveillent. Il cite entre autres : l’exploitation minière, les conditions dans la sous-région (circulation des armes), l’affrontement directe (très rare) entre les agents et les braconniers souvent biens équipés. En plus de ces facteurs, le budget alloué au parc ne peut subvenir aux besoins de son  bon fonctionnement. Le passage répété des feux de brousse affecte la biodiversité aussi bien animale que végétale du parc national de Niokolo Koba. La carbonisation de la litière prive ainsi, les animaux de nourriture pendant une bonne partie de l’année. De plus, la sédimentation des marres et leur envahissement par les plantes aquatiques causent des problèmes de disponibilité en eau en saison. Par conséquent, les animaux sont obligés de quitter l’enceinte du parc pour s’abreuver dans les points d’eau environnant. Cette mobilité des animaux les expose aux activités de braconnage surtout prêt de la frontière sénégalo-guinéenne. Bien vrai que, le Sud-Est du Sénégal enregistre de fortes valeurs pluviométriques, les péjorations climatiques commencent à se faire sentir sur le couvert végétal du parc. Les arbres les plus exigeants en eau à défaut de  faire tomber tous leurs feuillages en saison sèche, meurent sous l’effet, de la persistance de l’aridité du sol. L’Etat du Sénégal conscient de tous ces problèmes qui gangrènent le bon fonctionnement de ce patrimoine national a pris des séries de mesures pour remédier à tous ces problèmes.