Communiquer est sans doute l’un des mots les plus galvaudés.
Trop de communication tue la communication, on le sait, et pourtant
l’information n’a jamais été aussi pléthorique. Dès lors, communiquer et
se faire entendre est devenu l’un des enjeux majeurs pour les acteurs
politiques et économiques. La plupart des choses dites ou écrites
manquent leur cible et leur impact.
Le citoyen est un géant en matière d’information et un nain
en matière d’action lorsqu’on fait de la communication, on veut
faire trois choses en même temps :
partager, convaincre, séduire.
Souvent, de manière concomitante.
Or il s’agit de façonner sa communication de manière à utiliser la
fonction conative du langage pour agir ses son public cible, « Dire, c’est faire »). Conative vient du latin "conari"
qui veut dire agir sur l'autre.
Pour ce faire, il faut se doter des outils adéquats pour être un bon « leader communicationnel ». Il faut avoir quelque chose à dire. Comme on est dans le
tout-communication, l’enjeu est d’avoir une communication politique ou
économique qui soit impactant sur les publics-cibles ».
Mais d’abord, il faut comprendre quel type de leader on est.Il y a trois types de leaders : le leader directif, le leader
narcissique, et le leader paternaliste. « Le bon leader doit être l’un
des trois types, en fonction des circonstances.
Parfois, il doit être directif assertif. Parfois, il doit être
narcissique, en prenant l’image ou la réputation sur ses épaules et
monter au front, notamment lors d’une gestion de crise. Enfin, le leader
doit être paternaliste lorsqu’il faut motiver et souder les équipes. Il
s’agit donc d’adapter son mode de leadership communicationnel.
Une règle d’or : « Le message perçu est plus important que le message
émis ». Quand on est dans l’acte de la
communication, il faut avoir la capacité de se mettre à la place des
récepteurs, et de comprendre les outils que l’on utilise (si on tweete
par exemple, on doit savoir qu’on aura moins d’impact que si l’on publie
une grande interview dans un magazine).
Il faut s’approprier les techniques permettant d’améliorer l’impact de la
communication. « Le but étant de toucher les publics que l’on vise, avec
l’intention claire, le bon ton, le bon message, tout en étant prêt à
répondre aux questions désobligeantes ».
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