Prenons un moment, loin de la cacophonie politique, de l’autoglorification, du marketing personnel pour rendre hommage à un valeureux officier sénégalais dont beaucoup ignorent l’histoire édifiante : le capitaine MBaye Diagne. 

Grand humanitaire et soldat du régiment de la mission des Nations Unies pour l’assistance au Rwanda (MINUAR), l’officier MBaye Diagne a sacrifié sa vie pour sauver des centaines, d’aucuns disent des milliers de Tutsis et de Hutus modérés rwandais durant les terribles événements qui ont eu lieu au cours des mois d’avril et de mai 1994.

Mbaye Diagne, né le 18 mars 1958 à Coki au Sénégal et mort le 31 mai 1994 à Kigali, est un officier sénégalais.

Il était observateur militaire de la Mission des Nations unies pour l'assistance au Rwanda. Il a sauvé à lui seul plusieurs centaines de personnes du génocide au Rwanda au péril de sa propre vie.

 

Hommage à ce fervent défenseur de la paix et la liberté.

Communiquer est sans doute l’un des mots les plus galvaudés. Trop de communication tue la communication, on le sait, et pourtant l’information n’a jamais été aussi pléthorique. Dès lors, communiquer et se faire entendre est devenu l’un des enjeux majeurs pour les acteurs politiques et économiques. La plupart des choses dites ou écrites manquent leur cible et leur impact.

Le citoyen est un géant en matière d’information et un nain en matière d’action lorsqu’on fait de la communication, on veut faire trois choses en même temps :
partager, convaincre, séduire. Souvent, de manière concomitante.
Or il s’agit de façonner sa communication de manière à utiliser la fonction conative du langage pour agir ses son public cible, « Dire, c’est faire »). Conative vient du latin "conari" qui veut dire agir sur l'autre.
Pour ce faire, il faut se doter des outils adéquats pour être un bon « leader communicationnel ». Il faut avoir quelque chose à dire. Comme on est dans le tout-communication, l’enjeu est d’avoir une communication politique ou économique qui soit impactant sur les publics-cibles ».
Mais d’abord, il faut comprendre quel type de leader on est.Il y a trois types de leaders : le  leader directif, le leader narcissique, et le leader paternaliste. « Le bon leader doit être l’un des trois types, en fonction des circonstances. Parfois, il doit être directif assertif. Parfois, il doit être narcissique, en prenant l’image ou la réputation sur ses épaules et monter au front, notamment lors d’une gestion de crise. Enfin, le leader doit être paternaliste lorsqu’il faut motiver et souder les équipes. Il s’agit donc d’adapter son mode de leadership communicationnel.
Une règle d’or : « Le message perçu est plus important que le message émis ». Quand on est dans l’acte de la communication, il faut avoir la capacité de se mettre à la place des récepteurs, et de comprendre les outils que l’on utilise (si on tweete par exemple, on doit savoir qu’on aura moins d’impact que si l’on publie une grande interview dans un magazine).
Il faut s’approprier les techniques permettant d’améliorer l’impact de la communication. « Le but étant de toucher les publics que l’on vise, avec l’intention claire, le bon ton, le bon message, tout en étant prêt à répondre aux questions désobligeantes ».
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